33 ans, formation en photographie et DNSEP des Beaux-Arts de Bourges, exposition au festival Promenades Photographiques en 2015 dans le cadre du prix Marc Grosset et exposition lors du festival Archifoto de Strasbourg, co-commissaire de l’exposition “Textures de l’Art Contemporain” au Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun.

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La photographie, que j’utilise principalement, est pour moi la représentation d’un espace, mais aussi d’une expérience directement liée au corps et au déplacement. La ville est mon sujet favori, par ses structures, ses textures et ses ouvertures. Je suis aussi à la recherche de lieux pour lesquels je ressens quelque chose, une aura, un souvenir.

 

Le spectateur déambule dans l’espace de la « ville-monde », sculptée par la lumière du sténopé. Le point de vue est frontal, à hauteur d’œil.

L’absence de l’homme met en évidence la structure architectonique ; l’humain y est inscrit en creux. L’image, légèrement floue et peu saturée en couleur, donne un aspect fantomatique et fait appel à la mémoire... Le spectateur se projette.

Comme des relevés topographiques, les photographies font croire à une objectivité. Mais derrière un regard apparemment froid, il y a un plaisir de la forme et de la distance, un plaisir physique. Le « corps-caméra ».